Comme dit précédemment, la conjoncture actuelle pousse certaines marques à se réinventer en rajoutant un focus important sur l’éco-design, à savoir le sourcing respectueux des matériaux, la slow-fabrication et last but not laest … une réflexion à leur impact sur l’environnement à long terme.

Très conscientes des enjeux de la création face aux changements climatiques avérés, cette dualité nous questionne aussi beaucoup quant à notre rôle de communication. Que partager, qui mettre en avant avec conscience, quoi en penser sans nous poser en parangons de vertu, que nous ne sommes pas.

Dans un premier temps nous pensions parler seulement de vintage ancien et puis nous avons découvert un article daté de mai 2021 du magazine lifestyle Sabato (supplément du journal l‘Echo) portant le titre « Mise au vert, les classiques du design se mettent au green ». Intriguées et dubitatives à la fois, le néon « greenwashing » clignotant en grand dans notre esprit mais sa lecture nous finalement appris pas mal d’infos pertinentes ainsi que l’existence de matériaux plus respectueux de l’environnement que nous ne connaissions pas.

Le tabouret d’Alvar Aalto (1933), le Stool 60 d’Artek – déjà produit en bois local, c’est-à-dire en bouleau finlandais, dans un soucis de durabilité responsable avant-l’heure, bénéficie maintenant d’un vernis en phase aqueuse – exit le vernis en phase solvant.
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Le canapé modulaire Cameleonda de Mario Bellini (1970), de B&B Italia qui a innové : le cadre et le rembourrage en plastique recyclé se posent sur une base en MDF sans formaldéhyde. Le revêtement est aussi amovible et durable car issu de bouteilles PET.
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1. Le canapé Soriana d’Afra et Tobia Scarpa (1969), Cassina – le rembourrage en polyuréthane est maintenant remplacé par la mousse BioFam qui est le premier rembourrage naturel breveté à base de bio polymères issus de sources naturelles et biodégradables.
2. Le pouf Sacco des architectes Piero Gatti, Cesare Paolini et Franco Teodoro, (1968), Zanotta – ses microbilles sont en BioFam également et une seconde housse est disponible en Econyl, un nylon italien fabriqué à partir de déchets de plastiques récupérés en mer.

Leur sélection comporte quelques pièces maitresses bien connues pour lesquelles nous préférerons bien entendu toujours chiner avant d’acheter neuf. Mais si toutes les maisons de design haut-de-gamme et moins haut-de-gamme — ne cessant leur production pour raisons économiques — pouvaient toutes y réfléchir/agir avec sérieux, la planète nous serait évidemment plus que reconnaissante.

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Le meuble de rangement Componibili d’Anna Castelli Ferrieri (1967), Kartell – toujours best-sellers de la marque les Companibili Bio ont des matériaux plus responsables. Cela ressemble au plastique de l’époque mais ils sont fabriqués à partir de déchets agricoles transformés en biomasse biodégradable, magique !
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Le bar LBB Tea Trolley de Lina Bo Bardi, italienne et brésilienne d’adoption (1948), réédité par Etel – ce fabricant de meubles brésilien prônant la durabilité ainsi que la mise en lumière des designers brésiliens n’utilise que des arbres ayant déjà produit des plants ou qui sont tombés de mort naturelle.

Il s’agit d’un article design dans un supplément prônant le « haut-de-gamme » mais il nous parait néanmoins intéressant de partager ces informations avec vous, en rendant à Sabato la maternité de cet article.

Jennifer – Bxl Vintage

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