Chez Bxl Vintage, on adore la photo! Vous l’avez peut-être remarqué, des petits détails aux belles façades, on aime capter la beauté des choses anciennes. Bien sûr on capture souvent ces moments d’émerveillement au smartphone, ou parfois avec notre appareil photo. Il y a quelques mois, Emilie a récupéré l’appareil photo argentique de ses parents, elle partage ses impressions et ses premiers clichés de Bruxelles et d’ailleurs.
La belle au bois dormant
Passionnée de photos depuis des années, j’ai récemment récupéré l’appareil photo reflex argentique de mes parents, qui avait passé quelques décennies au grenier. Cet appareil, un Canon AE-1 muni d’un objectif 50mm, avait été acheté par mes parents en 1981! Il a donc plus de 40 ans, du vrai vintage! Telle une Belle au Bois Dormant, je l’ai réveillé doucement, avec un bisou et un nettoyage doux à l’aide d’un tissu microfibre. Des poussières sont encore là, souvenirs d’une autre époque, ce qui donne aux photos un rendu un peu flou/grainé que j’aime beaucoup. C’est normal quand on prend de l’âge.
Premiers essais
Depuis que j’ai récupéré l’appareil, j’ai essayé 3 pellicules différentes: 2 pellicules 400 ISO (une Kodak Ultramax, une Fuji X-Tra) achetées neuves dans un labo photo, et une pellicule que j’ai retrouvée au fond de mon « tiroir photo », périmée probablement, une Lomography color negative 400 ISO. N’ayant pas de connaissances en argentique, j’ai préféré commencer avec des pellicules basiques et les moins chères. Vous trouverez sur Instagram des tendances à utiliser certaines pellicules qui sont très onéreuses, je n’ai pas voulu suivre ces tendances pour démarrer (je ne suis pas certaine d’avoir envie de les suivre de toute façon ^^) D’ailleurs, plusieurs personnes dans les différentes boutiques que j’ai fréquentées m’ont parlé d’une pénurie de pellicules, je pense essayer d’acheter les prochaines en seconde main.
A noter que les pellicule « périmées », si elles ont été conservées dans un environnement sec et pas trop chaud, peuvent encore tout à fait être utilisées. Elles risquent juste de laisser un voile plus ou moins présent sur la photo, ce qui peut aussi donner un charme supplémentaire au cliché.
Le truc que j’adore le plus avec l’argentique: installer la pellicule dans le boitier et ne pas savoir ce que ça va donner! L’effet de surprise, on ne l’a plus en photo. On prend la photo, et puis on regarde directement l’écran. Si ça ne nous plait pas, on reprend la photo. On a nos retouches préférées, on sait déjà ce que ça va donner. Ici c’est l’inverse. On doit juste prendre la photo « and hope for the best! »
Bien sûr, j’ai pris pas mal de photos de ma famille pour commencer, mais aussi un peu de Bruxelles (et de Rotterdam lors d’un voyage le printemps dernier) Voici un petit extrait de mes résultats. Je ne les juge pas pour le moment, je suis juste heureuse de l’expérience, du plaisir de photographier. C’est un moment de liberté très chouette à vivre!
L’appareil est un reflex, je dois donc effectuer les réglages moi-même. Je n’ai pas de soucis avec ça, étant habituée avec mon reflex numérique. Ceci-dit, la correction est facile avec le numérique. Avec l’argentique, il faut anticiper et se faire confiance.
Le charme des photos argentiques est très particulier. Avec cet appareil, les photos sont très grainées, les couleurs sont passées, je trouve ça joli, très doux. Comme une autre vision du monde.
Quelques conseils pour démarrer l’argentique
Si je peux vous donner quelques conseils pour vous mettre à l’argentique, les voici. Ils sont basés sur ma petite expérience:
- Si vous avez plutôt l’habitude de prendre des photos au smartphone et ne maitrisez pas les réglages manuels d’un appareil photo, il est peut être préférable de commencer par un petit appareil automatique, plutôt d’un reflex. De cette manière, vous pouvez vous concentrer sur votre cadrage et votre composition.
- Les appareils argentiques sont parfois tellement vieux qu’il est difficile d’avoir la certitude qu’ils fonctionnent lors de l’achat. J’ai fait cette expérience en voulant faire confiance à un magasin bruxellois qui vendait des argentiques et qui m’a vendu un appareil plus cher qu’en brocante alors qu’en réalité, il ne fonctionne pas très bien. J’ai été un peu déçue par cette mauvaise expérience. Je vous conseillerais donc de plutôt tenter votre chance en brocante ou sur des sites de seconde main. Vérifiez bien que le déclencheur n’est pas bloqué, que le boitier pour la pellicule est propre et semble tourner et se fermer correctement, que toutes les molettes tournent facilement. Ne mettez pas plus d’une cinquantaine d’euros dans votre premier appareil (voire moins sur une brocante)
- Commencez par une pellicule 400 ISO qui s’adaptera à tous les temps. N’oubliez pas cependant de régler votre appareil à la pellicule!
- Nettoyez votre appareil délicatement, avec un tissu en coton microfibre ou éventuellement une lingette douce pour lunettes pour le viseur, mais pas plus. Retirer les poussières avec une petite pompe à air.
- Pour le développement, rendez-vous dans un labo photo. Je peux vous conseiller Tecno Photo à Saint-Gilles, super accueil, super conseils, et service rapide et à prix corrects.
- Amusez-vous et ne jugez pas les premiers essais, qui ne sont que des essais 🙂
Rotterdam à l’argentique
Voici aussi quelques clichés de Rotterdam une de mes villes préférées, à l’architecture passionante!
Pour le moment, dans mon appareil, une pellicule à 200 ISO cette fois-ci, pour l’été! J’ai pris l’appareil en vacances, mais il me reste quelques photos à prendre à Bruxelles. Je vous montrerai ça dans un futur article! Si vous voulez également me suivre sur Instagram, voici mon compte, dédié à mes expérimentations à l’argentique!
Partagez vos expériences et vos astuces à l’argentique dans les commentaires!
A bientôt! Emilie